Derrière la porte 8/8

Lorsque je me réveillai, allongé sur le sol, je ressentis une vive douleur à la tête. Je me trouvais dans mon salon, face au mur jaune moutarde parsemé de motifs floraux verts. Je tournai les yeux afin de faire le tour de la pièce : tout était comme avant. Les plantes étaient bien vertes, tout était bien vivant. Il n’y avait aucun porte visible sur la paroi du mur ni même de moquette découpée au canif. Que s’était-il passé ? Je me dirigeai vers la cuisine pour boire un verre d’eau. Je me sentis soudain très fatigué, la nuit était tombée. J’allai alors me coucher pensant aussi que ma douleur à la tête pourrait s’atténuer. Je me glissai dans mon lit et m’endormis. Comme si rien ne s’était passé. La pendule sonna les douze coups de minuit, ce qui m’arracha de mon sommeil. La bouche sèche, j’allumai donc la lampe de chevet pour boire dans le verre d’eau que j’avais l’habitude de préparer avant de me coucher. J’étouffai un cri d’horreur quand la lumière jaillit. Ce n’était pas à cause du verre que je venais de renverser et qui venait de se briser au sol. Non. Sur ma table de nuit, je vis une bobine de fil, une aiguille et deux boutons.

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